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Le licenciement d'Elma DERANGE
Le licenciement d'Elma DERANGE
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25 mai 2007

2 ème jour dehors : Première décision de la

2 ème jour dehors :

Première décision de la journée : j’annule tous les projets de vacances que nous avions évoqués avec les enfants quelques jours avant.

vacances2

vacances

Les vacances n'étaient pas loin, on verra à l'horizon 2008 ...

Il faudra leur annoncer les deux mauvaises nouvelles, la perte de mon emploi et par conséquent l’abandon des projets de vacances. Mon cœur se serre à cette perspective, mélange de colère et sentiment de culpabilité.

Dans la foulée, je prends rendez-vous avec ma sœur pour réfléchir avec elle sur le meilleur moyen d’annoncer la nouvelle de mon licenciement à mes parents. Je ne veux pas qu’ils soient tenus au secret mais je tiens également à peser le moins possible sur leur moral.

nitouche2J’apprends également ce jour que Bella Nitouche est allée pleurnicher à la médecine du travail.

Au dire de celle qui nous reçoit habituellement, c’est un autre médecin qui l’a reçue.

« Et elle a eu bien de la chance » ajoute t’elle avec une mine entendue.

En effet celui qui l’a reçu s’est certainement laissé manipulé et amadoué par les plaintes que Bella sait si bien faire.

Notre médecin du travail n’est pas dupe, elle est seulement impuissante pour m’aider ! Décidemment je n’ai pas beaucoup de chance…

C’est aussi le jour où la déléguée du personnel m’appellera.

Sur le moment je suis heureuse d’entendre sa voix familière et la remercie de prendre de mes nouvelles. Je lui raconte très brièvement ce qui s’est passé, au terme de mon récit elle me dit :

« Oui ! Mais enfin ! Elma, quelque soit ce qui s’est passé, tu aurais pu t’excuser ».

Je réalise alors qu’elle non seulement elle ne pas entendue mais qu’en plus elle s’adresse à la coupable qu’on lui a déjà décrite.

Je n’insiste donc pas sur ce fait mais lui fais simplement remarquer que, quand bien même j’avais voulu rencontrer Bella, cette dernière s’étant mise opportunément en arrêt de travail, je n’aurai pu le faire.

Et puis pour m’excuser de quoi ? Pensais-je, puisque je ne lui avais rien fait sinon que de rentrer sèchement dans son bureau pour lui demander des explications sur ses paroles

Je lui signale également à notre déléguée jusqu’à ma mise à pied, rien ne m’avait été signifié sur l’importance que la direction accordait à l’événement. Pire encore tous avaient tranquillement continué à travailler avec moi, sans rien laisser transparaître de leurs intentions. Ils préparaient mon licenciement en conseillant Bella NITOUCHE en prenant bien soin de n’organiser aucune confrontation entre elle et moi.

Je compris à quel point la direction pratiquait la désinformation quand notre déléguée s’indigna en me demandant : manipulation2

« Comment ? Il n’y a pas eu de rencontre avec Bella ? »

Eh bien non !

Les coups bas, les coups pourris, quand on les prépare, on ne les claironne pas sur les toits ! On ne donne pas l’occasion à celui ou celle qui est visé de préparer sa défense.

Décidemment, tout me confirmait que j’étais vraiment l’objet d’une manœuvre.

Je sens de plus en plus que ça va être difficile puisque la déléguée du personnel, coincée entre Bella, la direction et moi ne semble pas être convaincue de mon innocence. Au contraire, puisqu’elle s’est étonnée que je n’aie présenté aucune excuse, c’est qu’elle pense déjà que la victime c’est Bella la pleurnicheuse…

3 ème jour dehors: Je revois ma psy, madame Danielle ; elle s’inquiète et souhaite me rencontrer plus fréquemment.

4 ème jour dehors :

Je pars pour la gendarmerie, un ami m’accompagne parce que je ne suis pas en état de conduire. J’ai rendez-vous à 9 heures, et bien que je n’ai rien à me reprocher qui puisse intéresser la gendarmerie, je ne suis pas tranquille.

Qu’a-t-elle bien pu inventer pour justifier une convocation ? A-t-elle menti de sang froid et inventé une histoire qui n’a rien à voir avec la réalité ?

Je le rappelle encore, je n’ai porté aucun coup, je n’ai proféré aucune insulte à son endroit. Alors pourquoi suis-je convoquée ?

J’espère que l’accueil ne sera pas injustement sévère car je supporterais difficilement  de nouvelles blessures.

L’ami qui m’accompagne me rassure. Il me dit que la plainte pour coups et blessures de Mlle NITOUCHE fera bien rire les gendarmes quand ils me verront. C’est vrai que je ne suis pas très épaisse.

gendarme2A ma grande surprise l’accueil du lieutenant LEJUSTE est sobre, professionnel et très respectueux. J’ai été tellement mal menée ces derniers jours que toute attitude civile et non agressive me surprend et me touche.

Alors je raconte, l’énervement après les paroles peu amènes de Bella, mon entrée dans son bureau, le trieur qui tombe par terre, les paroles échangées et toute la scène (voir le billet « Mais qui agresse qui ? Acte 2 »

Lorsque ma déposition aura été entendue, le lieutenant LEJUSTE semble dubitatif :

Il ne comprend pas l’intérêt de la plainte et pour cause, il m’indique que ma déposition concorde avec celle de Bella NITOUCHE.

Je lui indique que pourtant, je suis convoquée à un entretien préalable à mon licenciement, dans trois jours. Il est tout simplement sidéré.

Parce que l’affaire n’a pas encore été entendue par les Prud’homme, je dois me tenir pour le moment, à ce résumé.

5 ème jour : Nouvel appel de la délégué du personnel : C’est une nouvelle qui me fait plaisir. Reçus par les médecins associés, les délégués du personnel ont indiqué qu’à la lumière de ce qu’ils ont entendu, ils n’approuvaient pas mon licenciement, puisque la faute n’était pas prouvée avec certitude.

J’apprécie la décision des délégués qui me paraît juste puisque aucun élément n’apporte la preuve d’une faute d’aucune des deux parties.

Enfin nous revenons à une réalité ! Cette position de bon sens, de simple clairvoyance me fait du bien.

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Un beau cadeau ,bien utile, pour qui ceux qui gouvernent la clinique ONSETAIT !

Mais de ce bon sens la direction n’en veut pas, ce qu’elle veut c’est conduire ce licenciement jusqu’au bout.

J’apprends également que c’est le bon docteur LACHAUSSURE qui a poussé Bella à porter plainte.

Ainsi, lecteur blasé, tu peux rendre hommage à mon sens de la déduction, puisque j’avais indiqué au lieutenant LEJUSTE que Bella avait certainement été conseillée et poussée à gonfler artificiellement cette affaire.

Quelque part, une petite lueur de joie s’est allumée en pensant que Bella NITOUCHE à l’origine de l’affaire était elle aussi l’objet de manipulations.

Je me rends compte également qu’il y a une volonté délibérée et des actions concertées destinées à me mettre à la porte.

Je comprends de plus en plus clairement qu’il ne faut plus avoir d’espoir.

bon_sens

Le bon Dr. LACHAUSSURE n'a pas lu le livre !

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