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Le licenciement d'Elma DERANGE
Le licenciement d'Elma DERANGE
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27 avril 2007

Ambiance...

Hier soir à la maison,je ne suis pas vraiment arrivée à me détendre. Pas moyen de décrocher de la planète travail. C’est souvent le cas quand je suis d’astreinte le samedi.

Dans ce cas je passe en « mode veille » et je n’arrive pas à enclencher le mode arrêt/repos.

Je ne comprends pas que l’incident de mercredi reste sans aucune réponse de la part de DEDIEU, et ceci me perturbe.

Je me dis que la matinée de samedi, qui est un intervalle plus calme, sera certainement le moment choisi pour cette explication qui ne peut manquer de se produire.

Ce matin, je rejoins mon bureau comme à mon habitude.

A priori, la perspective d’une demi-journée supplémentaire le samedi est toujours un peu pesante. Mais j’aime le moment ou je pousse la porte de mon bureau et ou je retrouve, dans le silence mon environnement de travail.

C’est un moment calme, apaisant. Mon bureau est agréable, plutôt spacieux, bien éclairé et bien agencé, confortable sans être ostentatoire.

Quand j’y pénètre le samedi, je suis remplie d’une tranquillité intérieure, le travail devient naturel.

Cela sent le propre.

bureaucalme

C’est un moment calme, apaisant. Mon bureau est agréable, plutôt spacieux, bien éclairé et bien agencé, confortable sans être ostentatoire.

Je me glisse doucement dans cet environnement. J’accroche mon manteau, pose mon sac à main au pied du bureau, et je prends place sur le fauteuil.

Tous les outils sont là, silencieux, à portée de main,  prêts à fonctionner.

J’appuie sur le bouton de mon ordinateur. Le ronronnement du moteur de ventilation remplit doucement l’espace, tandis que l’image de Windows apparaît progressivement sur l’écran.

Le curseur clignotant attend patiemment les ordres.

Les idées sont claires, limpides, j’attaque mon premier dossier.

Vers 10 heures, je sors précipitamment vers les toilettes, le café sans doute…

Chemin faisant, j’ai la surprise de rencontrer Madame PARACHUTE. Je lui dis bonjour clairement.

Elle me répond par un murmure à peine audible sans un regard, et poursuit son chemin, indifférente, protégée par les œillères virtuelles qui lui ont soudain poussé de chaque coté de la tête. 

Je me dis que la directrice, est ici, ce matin, sur ordre de DEDIEU pour le règlement de l’affaire qui me concerne.

Si c’est le cas, s’il y a confrontation avec Bella, en présence de Victorine PARACHUTE, cela  prend des proportions étonnantes !

En fait je ne sais plus quoi penser, mais je suis certaine que DEDIEU va arriver, ainsi que Bella NITOUCHE, pour l’indispensable, la nécessaire confrontation.

Je la souhaite en tous cas.

La matinée se passe…avec un peu de fébrilité, mais rien ne se passe, rien du tout.

Je ne comprends pas.

Avec le mercredi, cela fait quatre jours que l’incident s’est produit et je me dis que l’explication d’hier avec les médecins est peut être son aboutissement.

thumbnailPeut être que, finalement les choses vont s’arrêter là.

Peut être que c’est moi qui me fait mon cinéma.

Tout est possible ici, dans cette entreprise particulière. Y compris que l’incident n’ait pas d’autres conséquences que ce qui s’est passé jusqu’ici.

Finalement, je me sens un peu ridicule.

Un nouveau médecin est arrivé, il y a peu de temps, et l’organisation administrative doit se mettre en place…alors mes petites embrouilles avec Bella NITOUCHE n’ont peut être pas l’importance et la gravité que je leur prêtais.

Peut être que je deviens un peu parano…

12h30… Vite je pars !

Je suis en retard, j’ai promis à mon fils de le récupérer chez un copain à la même heure, ce n’est pas sérieux de faire passer ses enfants après le boulot !

En chemin, mon portable sonne, je m’arrête et je réponds.

C’est madame COURAGE ! Pour moi, nos échanges sont toujours des moments agréables. Mais là, je la sens inquiète, différente…

Je lui communique mon ressenti. Un court instant d’hésitation et soudain elle me dit :
-
« Elma, je suis sérieusement inquiète pour votre avenir à ONSETAIT »

Quoi ! Mais que se passe-t-il ? 
Je la connais un peu, je sais que dans sa bouche les mots «  je suis sérieusement inquiète » sont lourds de menaces.

Je revois alors la mine fermée et fuyante de madame PARACHUTE tout à l'heure, elle était donc informée. Elle s’apprêtait sans doute à participer à une réunion au cours laquelle mon sort serait scellé.

A ce moment je comprends que l’affaire n’est pas du tout en tain de se tasser. Au contraire 1’incident a été jugé grave et des évènements tout aussi graves vont en découler.peur

Madame COURAGE est lasse, elle ne veut pas m’informer du contenu de la réunion à laquelle elle vient d’assister avec ses confrères et Victorine.

Elle me dit seulement qu’elle en a assez entendu et que pour sa part elle avait dit ce qu’elle avait à dire.

Elle me dit, qu’à la fin, saturée, elle avait quitté cette réunion sans en attendre qu’elle finisse.

A la fin de la communication, je reste stationnée sur le bord de la route, un peu sonnée, ne comprenant rien, envahie  à la fois par un sentiment d’inquiétude et de consternation.

Je me doute que Mme COURAGE a essayé de prendre ma défense et je m’en veux de l’entraîner malgré moi là dedans.

Qu’a pu raconter Mlle NITOUCHE au docteur DEDIEU pour que l’affaire prenne cette tournure dramatique  ?

Pourquoi une confrontation n’est-elle pas organisée pour essayer de faire la part des choses dans une histoire qui semble de plus en plus lourdes de conséquences ?

J’ai l’impression d’avoir tout d’un coup tout le monde contre moi.

Finalement cela fait presque 10 ans que je travaille là-bas, mais je constate que je ne comprends rien à ce qui arrive.

Mon fils ! C’est le week-end, je le vois peu, il est interne dans un autre département, il m’attend et je suis en retard !

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